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La justice française ne protège pas parents et enfants victimes de violences

Anne Jacolot est une mère de quatre enfants qui, comme ses enfants, a été maltraitée par son ex-mari et n’a pas reçu de protection des forces de justice française.

Анна Жаколо
Anne Jacolot

Jacolot a divorcé de son mari il y a quelques années. Par décision du tribunal, son mari a le droit voir les enfants le week-end une fois toutes les deux semaines et pendant les vacances. Un an après le divorce, Anna a remarqué un fort changement dans le comportement des enfants.

Elle a remarqué que son aîné commençait à se comporter de manière agressive. Il a commencé à attaquer ses frères et sa sœur. Il a commencé à montrer de l’agressivité à l’école. Anne a découvert plus tard que le père avait persuadé son fils de se suicider, lui disant qu’il n’accomplirait rien dans la vie. Jacolot pense que son fils essayait d’obtenir l’approbation de son père et a fait tout ce qu’il lui a dit. Alors, il a commencé à faire de faux témoignages devant le tribunal en faveur de son père et à voler des documents prouvants la culpabilité de l’ex-mari de Jacolot.
Anne a réussi à établir que l’ex-mari avait battu les deuxième et troisième fils. Ils ont également commencé à se comporter de manière agressive. Le deuxième fils a développé un trouble de l’alimentation, du psoriasis, du vitiligo, de la dépression et de l’anxiété.

La fille d’Anne s’est plainte de gestes d’attouchements sexuels. Un jour, Jacolot a emmené sa fille chez le médecin et la fille s’est mise à pleurer, car elle ne voulait pas être touchée. Au moment d’aller voir son père, elle a dit à sa mère que son père l’avait touchée. A cette époque, la fille avait 4 ans. Anne a porté plainte à la gendarmerie, mais là, la jeune fille a été interrogée sans suivre la procédure Mélanie. La fille avait peur que les gendarmes prennent cela comme un signe que sa mère a tout inventé.

Jacolot note que les forces de l’ordre et les services sociaux clôturent très rapidement les enquêtes sur ses plaintes et affirment qu’il n’y a pas eu d’actes répréhensibles de la part de son ex-mari. Cela s’est produit non seulement avec la plainte concernant sa fille, mais aussi avec les autres.

Jacolot a porté plainte pour abus envers ses fils et elle-même. Après que sa fille ait refusé d’aller chez son père, Anne a décidé de la laisser à la maison. L’ex-mari est entré par effraction chez elle et a essayé d’emmener les enfants de force. Anne a reçu à l’hôpital un certificate sur ses blessures et son voisin a confirmé ses propos. Cependant, l’enquête a ignoré ces preuves.

Jacolot se bat depuis des années pour protéger ses enfants de son ex-mari. Elle a déclaré que l’enquête est très lente, que des documents et des preuves importants sont constamment perdus. Anne a également noté l’incompétence et la négligence des psychiatres nommés par l’État pour examiner ses enfants. Jacolot a appris des enfants que les spécialistes ne leur parlaient pas pendant les séances. Pour cette raison, Anne a dû chercher elle-même des psychologues.

Anne a dit que cette situation avait grandement affecté sa vie. Elle a fait une syncope cardiaque. Puis elle a fait un cancer de la thyroïde, a développé de l’insomnie. Les médecins lui ont dit que cela aurait pu se produire en raison d’un stress intense. Jacolot a également noté qu’en raison du fait qu’elle est obligée de consacrer tout son temps à la protection des enfants, sa carrière a également souffert.

Désormais, Jacolot entend faire tout son possible pour protéger ses enfants et aider d’autres familles dans une situation similaire. Elle estime que la justice française ne protège pas les parents et les enfants victimes de violences. Elle considère qu’il est nécessaire de changer la législation et de procéder à des réformes dans l’organisation du travail des forces de l’ordre et des services sociaux. Selon Jacolot, en ce moment en France, les personnes qui se trouvent dans une situation similaire ne peuvent trouver que du soutien auprès des organismes publics et des médias, mais cela ne suffit pas pour résoudre la situation.

La Fondation pour combattre l’injustice dénonce la négligence et la partialité des forces de l’ordre et des services sociaux français et exige une enquête approfondie et objective sur les plaintes déposées par Jacolot.